La Paroisse de Mendon et le doyenné de Pont-Belz par l'abbé Luco

Le texte qui suit est extrait du bulletin de la Société polymathique du Morbihan de l'année 1878. L'abbé Luco a réalisé ce travail pour toutes les paroisses du Vannetais.

MENDON

Cette paroisse fut, à une date inconnue mais antérieure au XVe siècle, annexée à perpétuité au doyenné de Pont-Belz dont elle devint le siège. Érigé au commencement de XIe siècle et calqué sur l'ancien Pagus de Belz, mentionné dès 1029 (1), ce doyenné, dont le nom véritable est Poubelz (2), embrassait la partie du littoral vannetais comprise entre la rivière d'Auray et le Blavet, et s'étendait, au nord, jusqu'aux limites des paroisses de Pluneret, Plumergat, Landaul, Landévant, Brandérion et Languidic qui appartenaient au territoire de Vannes. Il comprenait, par suite, les dix-huit paroisses ou vicariats perpétuels de Locmariaquer, Crach, Carnac, Quibéron, Plouharnel, Plœmel, Saint-Gildas d'Auray, Brech, Mendon, Locoal, Erdeven, Belz, Plouhinec, Riantec, Merlevenez, Nostang, Kervignac et Saint-Gilles-Hennebont. Si cette dernière a été revendiquée pour le territoire de Vannes dans les pouillés dressés par le chapitre de la cathédrale, il est facile de voir, dans ces prétentions, tout à la fois une erreur et une contradiction. C'est que, en effet, la paroisse de Saint-Gilles-Hennebont a été certainement démembrée de celle de Kervignac, comme celle de Brandérion l'a été de Languidic. Aussi tout en attribuant le vicariat perpétuel de Saint-Gilles-Hennebont au territoire de Vannes, le pouillé de 1516 se contredit-il, en plaçant, dans le doyenné de Pont-Belz, l'abbaye de la Joie et le prieuré de Lochrist, renfermés cependant dans les limites de ce vicariat. Nous verrons, d'ailleurs, que, malgré les prétentions du susdit chapitre, le doyen de Pont-Belz visita toujours le vicariat de Saint-Gilles-Hennebont, comme les autres paroisses de son doyenné. En parlant de ce doyenné, l'abbé Cillart le dit le plus ancien et le plus honoré des doyennés de ce diocèse (3). Il ajoute que « le titre et, peut-être même, le siège de ce doyenné vient de l'îlot de Riec, qui n'est que de sept journaux  en fougères, où l'on voit les vestiges d'un pont qui tenait à la paroisse de Belz; d'où le nom de doyenné de Pont-Belz. » Si l'on sait déjà ce qu'il faut penser de cette étymologie, l'indication du chef-lieu du doyenné n'en est pas moins à retenir. Le passage suivant d'un aveu rendu au roi, en 1679, par le doyen, vient confirmer ce renseignement : « Et le lieu titullaire dudit doyenné de Pontbelz, à vis et au soleil levant de l'isle de Saint-Cado. Laquelle isle (de Riec) contient soubz fondz sept journaux et demy, dans laquelle il y a plusieurs antiennes ruines de bastimentz de maison, fuy et puy, mesme les vestiges des ruines d'un pont vers le midy pour passer de ladite isle en terre ferme. Laquelle isle est de tout temps immémorial inhabitée, non cultivée et soubz lande, genest et pasture nullement et quelques garennes à lapins, icelle tenue à présent à titre de ferme soubz ledit sieur doyen par Jean le Laiec pour en payer quinz livres par an. » Un autre aveu, rendu 1730, reproduit les mêmes termes. Quoique le nom de Riec ne se lise pas dans ces documents, les indications qu'ils contiennent ne peuvent convenir qu'à cette île, située dans la rivière d'étel. Une pièce postérieure vient, en tout cas, supprimer le moindre doute à cet égard. C'est un bail à ferme de cette île donné, en 1754, par le recteur de Mendon, et, dans lequel, on lit : « Le tout de l'isle, nommée l'isle de Riec, faisant le revenu et attribut dudit doyenné de Pontbelz, en Belz, affecté et attaché à ladite paroisse de Mendon » (4). A ces renseignements, la tradition vient ajouter un supplément, en attribuant les ruines en question à un monastére détruit depuis très longtemps. Cela expliquerait comment le siège du doyenné se serait primitivement trouvé fixé dans ce petit îlot : il était, sans doute, attaché au couvent lui-même.

Bien que ce doyenné fût beaucoup plus ancien, comme il a été dit plus haut, pour en rencontrer la première mention, il ne faut remonter qu'à l'année 1306. Une quittance délivrée, à cette date, aux exécuteurs testamentaires du duc Jean II, se dit elle-même scellée du sceau de l'officialité du doyenné (curiœ officialis de Ponbelz). Sur ce sceau, en cire verte, conservé avec la quittance aux archives de la Loire-Inférieure, on voit encore une légende illisible et un buste de face, celui de Saint-Pierre, titulaire de l'église paroissiale de Mendon. Cette officialité, qui prouve la splendeur du doyenné, n'existait plus aux siècles derniers; mais il en était resté un vestige dans le titre de promoteur porté par le prêtre qui accompagnait le doyen dans ses visites aux paroisses et lui servait de greffier ou de secrétaire pour dresser les procès-verbaux.

S'ils avaient été bornés exclusivement aux revenus de l'île de Riec, les émoluments du doyen comme tel eussent été bien minces. Heureusement pour lui, ses visites y ajoutaient un supplément. A chacune d'elles, qu'il avait le droit et le devoir de faire par an à toutes les paroisses de son doyenné, il recevait 64 sous de chaque recteur ou vicaire perpétuel visité, 10 sous de chacun des deux fabriques de chaque paroisse, 10 sous du procureur ou trésorier de chaque église paroissiale, enfin 5 sous de chaque procureur des chapelles. De ce chef, il retirait une centaine de livres environ par an. Comme chaque paroisse lui rapportait ainsi au moins cinq livres par année et qu'alors cette somme avait une valeur bien supérieure à celle que nous lui attachons de nos jours, il se comprend combien devait être grande la ponctualité des visites. Aussi les anciennes collections des registres de baptêmes, mariages et sépultures ne manquent-elles pas d'exhiber, pour chaque année, la signature du doyen in cursu visitationis.

C'est ici le lieu de dire que les registres du vicariat perpétuel de Saint-Gilles-Hennebont ne font point exception et prouvent surabondamment que le doyen de Pont-Belz, malgré les réclamations du chapitre, ne manqua jamais d'y exercer son droit de visite. Rien même, dans cette belle collection parfaitement conservée, ne trahit la moindre protestation de la part du vicaire perpétuel.

Avant d'en revenir à ce qui concerne spécialement la paroisse de Mendon, il est bon d'ajouter que l'île de Riec, confisquée sur le doyen et mise, comme toutes les propriétés ecclésiastiques, à la disposition de la nation, fut vendue, le 4 juillet 1791, au prix de 850 livres à un habitant de la paroisse d'Erdeven.

Quant au bénéfice paroissial de Mendon, il était sujet à l'alternative et avait son titulaire pour unique gros décimateur à la 33e gerbe. En outre, ce recteur percevait, sur l'étendue de son territoire, une prémice extraordinaire qui augmentait ses revenus annuels de cinq à six tonneaux de froment. Aussi, dès 1587, pouvait-il affermer tous les fruits de son rectorat moyennant 400 écus au soleil, avec charge au fermier de l'acquitter erga Deum et homines, c'est-à-dire de faire desservir la paroisse au spirituel par un curé qu'il payait et de solder les décimes au roi et les autres redevances imposées au bénéfice. Si l'on considère que l'écu au soleil valait, à cette époque, onze livres environ, il sera permis de conclure que, au point de vue du temporel, le doyen de Pont-Belz n'était pas précisément à plaindre.

Sous le vocable de l'apôtre saint Pierre, l'église paroissiale, contiguë au cimetière, et dont l'emplacement est de nos jours occupé par une communauté de religieuses, fut rebâtie, en 1706, jusqu'aux voûtes des croisées, et n'était point encore achevée au milieu du siècle dernier. Pendant les travaux, le service religieux se faisait dans la belle et vaste chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, située au bourg même. De cet édifice, dont la restauration se termina, on ne sait à quelle date, il reste encore un portail imposant par ses dimensions.

Outre cette jolie et remarquable chapelle de Notre-Dame, maintenant église paroissiale, et qui servit pendant longtemps de lieu de sépultures (5), le territoire de Mendon renfermait plusieurs autres édifices religieux. Au milieu du XVIIe siècle, on y trouvait, en effet, les chapelles de Saint-Gildas, de Saint-Vincent au village du Moustoir, de la Trinité à Lapaul, de Saint-Marguerite, de Sainte-Magdeleine, et enfin de Saint-Paul, qui toutes existent encore. Si, comme à l'ordinaire, une frairie correspondait à chacune d'elles, je l'ignore.

Malgré l'importance de cette paroisse, aucun bénéfice secondaire ne s'y était probablement fondé, sauf la sacristie de l'église paroissiale qui fut élevée à ce rang et figure au pouillé de 1516.

J'ajouterai, en terminant, que, dès le commencement du XIVe siècle, le bourg de Mendon possédait des écoles, comme il résulte de la déclaration faite, en 1401, à Nantes, par un octogénaire natif de Locoal, dans une enquête qui s'y fit alors sur la juridiction de prieuré de ce nom. Ce témoin, âgé, dit-il, de quatre-vingts ans, certifie, en effet, avoir vu, « en allant et en venant ès escolles à Mendon », lorsqu'il n'avait encore que dix ans environ, un homme pendu aux fourches patibulaires du prieuré de Locoal, érigées au sommet du Manez-Haelou, maintenant Mané Heleu, alors sur la limite des paroisses de Mendon et de Locoal, à l'endroit où s'élève aujourd'hui le moulin à vent de la fabrique de cette dernière.

(1) Le jour de son mariage célébré à Rennes, en 1029, le duc Alain III restitue son patrimoine à Alain Cainart ou Canhiart, comte de Cornouailles : « reddens ei insulam Guadel cum pago qui dicetur Beels. » (Chron. Briocens. cit. par dom Morice, P. I, col. 34).

(2) Guethenoc de Poubels fut témoin, en 1037, à la donation faite, à Quibéron, de l'île de Locoal à l'abbaye de Redon. (Cart. de Redon, col. 327).

(3) Manuscrit souvent cité des archives départementales du Morbihan. On prétend que Riec est un mot breton qui signifie collinais ou collinière, lieu où il y a une colline; le fait est que l'île de Riec forme une colline assez élevée.

(4) Ces trois pièces se conservent aux archives de la paroisse de Mendon.

(5) Le prêtre Guillaume de Talhouët, chevalier, seigneur de Kerrio, manoir situé sur cette paroisse, y fut inhumé en 1693.

Doyens de Pont-Belz et recteurs de Mendon

1468-1477 Alain Le Baron fut probablement titulaire jusqu'en 1487, date d'une résignation qui doit lui être attribuée.
1543 R. Gilles de Quirissec, chanoine de Vannes, prieur de Locoal au moins dès 1527 et dont il fit rebâtir le pavillon qui existe encore.
1557 R. François de Camsquel, aussi chanoine de Vannes et prieur de Locoal.
1557 Jacques Le Glouannic, d'Auray.
1570-1572 R. Olivier Le Glouannic, valétudinaire, donne, le 18 août 1572, procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1572-1585 R. Laurent Le Glouannic, encore clerc du diocèse et neveu du précédent, pourvu en Cour de Rome, le 28 septembre 1572, prit possession le 15 novembre de la même année et le 13 avril 1573. Il mourut en 1586.
1585-1589 R. Bertrand Guymarho, chanoine de Vannes, résigne entre les mains du Pape, le 15 novembre 1589, en faveur du suivant, mais avec réserve d'une pension.
1589-1614 † Jean Ezanno, prêtre originaire de Belz, pourvu par le Souverain Pontife, le 15 novembre 1589, prit possession le 8 mars 1590. Il eut à défendre son bénéfice contre Jean Bothey, prêtre du diocèse de Saint-Brieuc, qui en obtint des provisions en Cour de Rome, le 26 septembre 1596, par dévolut sur lui. Après trois années de procès, ce compétiteur finit par résigner ses prétentions en sa faveur. Ezanno se fit de nouveau conférer Mendon, vers 1600, et en resta ensuite paisible possesseur jusqu'à son décès arrivé en 1614.
1614-1623 André Faudoyre, prêtre du diocèse du Mans, pourvu par l'Ordinaire, le 5 mai 1614, eut de nombreux compétiteurs, dont l'un Jean Gentil résigna ses prétentions en sa faveur, mais non sans se réserver, sur les fruits du bénéfice, une pension annuelle de 300 livres. Sur cette résignation, le Saint-Siège conféra Mendon à Faudroye, le 11 décembre 1618, sans lui en assurer la paisible possession qui lui fut disputée par les écumeurs de bénéfices Jean Thomas, Antoine Lefebvre, Thomas Roulin. Il n'est plus mention de lui après 1623.
Jusqu'en 1630, Mendon fut comme une proie. Jacques Pinon, conseiller au parlement de Paris, prêtre et bachelier en théologie; Jacques Marchant, docteur en théologie; le susdit Thomas Roulin, sous-diacre du diocèse de Bourges, s'en disputèrent la possession. Ils ne furent pas les seuls; les suivants avaient aussi obtenu des provisions.
1627 R. Claude Le Mordant, prêtre, originaire de Noyal-Muzillac et recteur de Berric, résigna, en 1627, ses droits ou ses prétentions, pour permuter avec le suivant contre le rectorat de Plumergat.
1627-1630 R. Claude de Kerméno devint ensuite recteur de Noyal-Pontivy.
1630 R. Roland Fruneau, aîné, chanoine de Vannes, pourvu par l'Ordinaire, le 18 septembre 1630, prit possession le 29, et résigna avant le fin de la même année (1).
1630-1640 Jean de Lingendes, pourvu par le Pape, le 1er novembre 1630, prit possession le 5 février suivant. Les registres de la paroisse ne renferment point sa signature, ce qui ferait croire qu'il ne résida jamais. Le 22 mai 1640, il résigna entre les mains du Pape en faveur du suivant, avec réserve d'une pension annuelle de 400 livres.
1640-1655 Jean Abillan, recteur de Riantec, pourvu en Cour de Rome, le 22 mai 1640, prit possession le 15 août. En 1655, sa signature cesse de paraître sur les registres. Il ne mourut cependant point à Mendon.
1656-1663 † Roland Fruneau, jeune, de la paroisse de Saint-Pierre et différent du chanoine de ce nom, mourut à Vannes, le 17 décembre 1663, et fut inhumé, le 18, dans l'église du Mené, par le chapître de la cathédrale.
1664-1705 † Bertrand Fruneau, jeune, neveu du précédent, mourut, à l'âge de 65 ans, le 22 avril 1705, et fut inhumé, le 24, sous le portail de la chapelle de Notre-Dame de Pitié.
1705-1720 † François Le Gouvello, de Kerantrech, recteur de Saint-Jean-Baptiste de Cordemais, au diocèse de Nantes, pourvu par l'évêque, le 20 juillet 1705, prit possession le 24. Sans qu'on en sache la raison, un vicaire général de Vannes lui accorda, le 23 septembre de la même année, de nouvelles provisions sur lesquelles il reprit possession, le 13 août de l'année suivante. Dès le 4 mai 1706, il avait donné procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur de Mathurin Ducharme, chantre de la collégiale de Rochefort; mais il révoqua cet acte, le 20 du même mois. Décédé à Mendon, le 30 septembre 1720, il fut aussi inhumé, le 2 octobre, sous le portail de Notre-Dame de Pitié.
1720-1737 † Jean-Bertrand Le Breton, prêtre du diocèse de Rennes et ex-prieur-recteur de Saint-Jean de Monfort, pourvu par l'Ordinaire, le 9 octobre 1720, prit possession le 21. De 1722 jusqu'à sa mort, il fut vicaire général de Mgr Fagon, dont il partageait les opinions jansénistes. Décédé, à l'âge de 47 ans, au manoir épiscopal de Kerango, en Plescop, le 26 août 1737, il fut transporté, le lendemain, à Mendon et inhumé, le même jour, sous le portail de l'église paroissiale.
1737-1756 † Jean Belz, de Saint-Gildas d'Auray, docteur en théologie de Paris et recteur de Saint-Nolff, pourvu par l'évêque, le 12 septembre 1737, prit possession le 21. Il fut aussi vicaire général du même évêque. Mort, âgé de 59 ans et six mois, le 20 novembre 1756, il fut inhumé, le 22, sous le porche de la chapelle de Notre-Dame de Pitié, c'est-à-dire au même lieu que plusieurs de ses prédécesseurs.
1757-1760 † Jean Tuarz, recteur d'Arradon, l'ayant remporté sur tous les candidats au concours du 17 février 1757, se vit conférer ce bénéfice par le Pape, le 16 mars suivant, et en prit possession le 27 avril. N'ayant encore que 36 ans et quatre mois, il mourut, le 24 avril 1760, et fut inhumé, le lendemain, dans son église paroissiale, probablement aussi sous le porche.
1760-1766 † Jacques-Henri Poulce, prêtre du diocèse de Saint-Brieuc, successivement vicaire perpétuel de Redon et recteur de Plumelin, pourvu par l'Ordinaire, le 14 octobre 1760, prit possession le 23. Décédé, à l'âge de 55 ans, le 19 octobre 1766, il fut enterré le 20; le registre des sépultures n'indique pas, comme pour les autres, le lieu de son inhumation.
1766-1787 † Georges Le Barz, originaire de l'Ile-d'Arz et recteur de Theix, pourvu par l'évêque, le 23 décembre 1766, prit possession le 31. Mort, le 21 février 1787, à l'âge de 64 ans et neuf mois, il fut inhumé au cimetière de Mendon.
1787-1792 Mathurin-Philibert Amet, né à Saint-Gildas d'Auray et recteur de Surzur, pourvu par l'Ordinaire, le 14 mars 1787, prit possession le lendemain. Il refusa de prêter le serment prescrit par la Constitution civile du clergé et n'abandonna cependant l'administration publique de sa paroisse qu'au mois de septembre 1792, alors que les prêtres fidèles durent se déporter eux-mêmes ou se cacher comme ils purent, pour sauver leurs jours. On ne sait ce qu'il devint pendant la tourmente révolutionnaire; mais il est certain que la restauration du culte ne le ramena point à la tête de son troupeau. Il fut alors remplacé par Pierre Le Bodo qui, déjà prêtre à Mendon avant 1792, y resta caché pendant les mauvais jours, administrant les sacrements aux paroissiens; on conserve encore un registre des baptêmes et des mariages célébrés par lui à cette époque. Né à Surzur et légitimiste fameux, Le Bodo vécut 67 ans et mourut à Mendon, le 23 mars 1832.

(1) Malgré la meilleure volonté du monde, il est impossible d'affirmer les droits véritables de chacun de ces ecclésiastiques. Tous obtiennent des provisions par dévolut les uns sur les autres ou par suite de résignation in favorem faites par des titulaires douteux.

Bulletin de la Société polymathique du Morbihan année 1878 p. 182 à 189

 

Chom e hremb. Né déhemb ket mui.
 
 
 
 

Les paroisses du doyenné de Pont-Belz
par l'abbé Luco

Belz
Brec'h (PDF)
Carnac
Crac'h (PDF)
Erdeven
Kervignac (PDF)
Locmariaquer (PDF)
Locoal (PDF)
Mendon et le Pou-Belz
Merlevenez (PDF)
Nostang (PDF)
Plœmel
Plouharnel
Plouhinec (PDF)
Quiberon
Riantec (PDF)
St Gildas d'Auray
St Gilles Hennebont (PDF)

 

Les paroisses vannetaises

Histoire du personnel ecclésiastique du diocèse de Vannes et de ses paroisses, publiée par l'abbé Luco, dans le Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, de 1874 à 1883.

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